
- Saint-Jean-de-Monts
Lorsqu’on envisage l’achat d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’un appartement, d’une maison en copropriété ou d’un local commercial, la notion de surface privative est essentielle. Ce concept joue un rôle majeur dans la valorisation et le prix du bien, mais que signifie exactement la surface privative et quelles implications en découlent ?
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La surface privative représente la partie intérieure d’un bien immobilier réservée à l’usage exclusif de son occupant ou propriétaire. Elle inclut la totalité des espaces habitables du bien, comme le salon, les chambres, la cuisine et les salles de bain. Cependant, elle exclut les parties communes, telles que les couloirs, escaliers, ascenseurs, jardins partagés et garages collectifs.
Un détail important est que la surface privative ne prend pas en compte les murs extérieurs ou les éléments partagés, même s’ils sont annexés au bien. Cette précision est essentielle pour garantir que l’acheteur a une vue claire de l’espace réellement utilisable.
La loi Boutin, utilisée dans le cadre des baux locatifs, définit la surface habitable comme étant moins large que la surface privative. Cette mesure exclut notamment les combles non aménagés, caves et garages.
La loi Carrez encadre la mesure de la surface privative des biens en copropriété. Mise en place en 1996, cette réglementation vise à offrir une transparence maximale lors des transactions immobilières en imposant la mention de la superficie privative dans l’acte de vente.
La loi s’applique aux biens immobiliers en copropriété d’une surface supérieure à 8 m², qu’il s’agisse d’appartements ou de maisons en lotissement.
Lors de l’achat d’un bien immobilier, la surface privative joue un rôle crucial, notamment dans la fixation du prix et la conformité légale. Comprendre les implications liées à cette notion permet à l’acheteur de protéger ses intérêts et d’éviter des litiges.
La surface privative est un facteur déterminant pour le calcul du prix au mètre carré d’un bien immobilier. Plus cette surface est grande, plus le bien est valorisé sur le marché. Par conséquent, il est essentiel pour l’acheteur d’avoir une mesure précise et conforme à la réalité pour éviter de payer un prix disproportionné.
La loi Carrez impose au vendeur de fournir une mesure exacte de la surface privative lors de la vente d’un bien en copropriété. Si cette mesure est erronée ou si la superficie réelle est inférieure de plus de 5 % à celle indiquée dans l’acte de vente, l’acheteur dispose de recours juridiques :
Ces dispositions protègent l’acheteur contre des erreurs ou omissions qui pourraient le désavantager financièrement.
Pour garantir une transaction sécurisée, il est recommandé à l’acheteur de :
Il est important de distinguer la surface privative (soumise à la loi Carrez) de la surface habitable (définie par la loi Boutin dans le cadre des baux locatifs). La surface habitable est souvent inférieure à la surface privative, car elle exclut certains espaces comme les caves, combles non aménagés et garages.
Ainsi, un acheteur doit être attentif aux deux notions pour bien comprendre l’usage réel du bien qu’il acquiert.
Au-delà des aspects légaux, la surface privative influence aussi les frais annexes liés à l’achat immobilier :
Contrairement aux biens en copropriété, les maisons individuelles bénéficient d’une exception notable en matière de mention de la surface privative. Cela s’explique par les spécificités de leur statut juridique et leur usage souvent indépendant. Toutefois, certaines précautions demeurent nécessaires pour éviter les malentendus entre l’acheteur et le vendeur.
La loi Carrez ne s’applique pas aux maisons individuelles. Cela signifie que, lors de l’achat d’une maison qui ne fait pas partie d’une copropriété, le vendeur n’est pas légalement tenu de fournir la superficie privative selon les critères stricts de la loi Carrez. Cela inclut également les maisons vendues sur plan ou par contrat de construction.
Cependant, il est courant que les acheteurs demandent une estimation de la surface habitable. Bien que cela ne soit pas une obligation juridique, cette pratique permet de clarifier l’utilisation possible du bien.
Dans le cadre de la vente d’une maison individuelle, l’absence de réglementation Carrez peut parfois entraîner des désaccords ou des incompréhensions. Pour éviter cela, il est conseillé à l’acheteur de :
Les maisons individuelles situées dans un lotissement en copropriété sont soumises à un régime différent. Dans ce cas, la loi Carrez s’applique, et le vendeur doit obligatoirement fournir la superficie privative lors de la vente. Cela inclut les espaces habitables répondant aux critères spécifiques de cette loi.
L’achat d’une maison en copropriété requiert donc la même vigilance que celui d’un appartement, avec une attention particulière portée à la mesure et à la mention de la superficie privative.
Même si la loi Carrez ne s’applique pas aux maisons individuelles, certains éléments demeurent essentiels pour une transaction sereine :
Pour éviter toute ambiguïté, un acheteur peut solliciter un géomètre expert pour effectuer une mesure exacte de la surface de la maison. Cela garantit une évaluation objective et fournit des informations fiables pour négocier ou finaliser l’achat.
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